La violence qui profite aux hommes : l’affaire Amber Heard contre Johnny Depp

Amber Heard serait la méchante de l’histoire. L’opinion publique en a décidé ainsi. Non seulement est-elle « froide », mais elle est aussi une « sorcière », une « hystérique » ou une « actrice, » une « menteuse manipulatrice », capable de pleurer sur commande. Sur Twitter, les hashtags #JusticeForJohnnyDepp ou #IBelieveJohnnyDepp affluent pour soutenir l’acteur. De son côté, Amber Heard écope d’un lancinant #AmberHeardIsALiar, réutilisé des milliers de fois, preuve que la violence profite toujours aux hommes.

On reprend depuis le début

Les audios, vidéos, témoins se succèdent alors que se déroule la dernière semaine du procès dont tout le monde parle, entre l’acteur de Pirates des Caraïbes, et Amber Heard, actrice elle aussi. Depuis le début de ce procès, Amber Heard est ridiculisée, haïe et insultée sur la place publique – à savoir la twittosphère. Depp, lui, bénéficie d’un soutien inconditionnel de sa fanbase dans le monde entier.

L’objet de ce procès est un article d’opinion publié en 2018 par Amber Heard, dans le Washington Post. Dans ces quelques paragraphes, elle se livre sur son combat contre les violences domestiques et sexuelles. Aucun nom n’est mentionné mais le lien est rapidement établi. Sa dernière relation en date est celle qu’elle a entretenue avec Johnny Depp, son ex-mari. Celui-ci l’attaque en diffamation pour « clear his name », et un procès à 50 millions de dollars démarre.

L’acteur, au delà de mettre en doute la parole de Heard, soutient avoir été victime de violences de la part de son ex-femme. Heard, 36 ans, aurait levé la main sur Depp, de 20 ans son aîné. L’acteur, sujet aux accès de violence, à tendance alcoolique, consommateur de nombreux types de substances, aux tendances paranoïaques et instables, aurait donc été abusé par Heard.

Comme le relève Michael Hobbes dans The Present Age, Depp a une réputation fondée en matière de misogynie, d’abus de drogues et de violences. Dès 1989 (bien avant qu’il rencontre Heard, donc), il répondait à des rumeurs de « crises de colère sur le plateau, de conduite incorrecte et d’égoïsme » pendant le tournage de 21 Jump Street. Un article de 1998 parlait du « tempérament légendaire de Depp ». En 2000, Terry Giliam et Mike Newell (réalisateurs) déclarent à Esquire que Depp avait explosé sur leurs plateaux. Il a agressé des paparazzi et saccagé des chambres d’hôtel. Il va d’ailleurs se défendre dans un autre procès contre un membre du staff qui affirme qu’il l’a frappé sur le tournage de City of Lies. Ellen Barkin et Jennifer Grey, respectivement ex-amie et ex-copine de Depp, ont rapporté son caractère violent, jaloux, paranoïaque. Depp a publiquement défendu Polanski, est ami avec Marilyn Manson, a déclaré que les accusations portées sur Weinstein sont invraisemblables. Michael Hobbes analyse par ailleurs : « C’est le point culminant de la plus grande explosion de misogynie en ligne depuis le Gamergate – et une vision effrayante de l’avenir de l’internet. »

Jessica Winter relève dans The New-Yorker les textos, dans lesquels Depp traite sa alors future femme de « pute sans valeur », ou un autre dans lequel il menace de la noyer, de la brûler et de « baiser son cadavre brûlé pour s’assurer qu’elle est bien morte. Ce même Depp, qu’une vidéo montre ivre-mort, violent, où il dit à sa femme : « Tu n’existes pas », ce même Depp est celui que les réseaux sociaux défendent. Par la suite, les preuves contre Depp s’accumuleront : photos de bleus, textos, témoins, enregistrements audio et vidéo. Dans l’un des enregistrements, Heard disant : « Je pleure dans ma chambre après avoir rompu une semaine auparavant, après que tu m’aies battue à mort » et Depp de répondre : « J’ai fait une énorme erreur. Je ne le referai plus. »

L’issue du procès devrait ne surprendre personne tant les pièces du dossiers accablent Depp. Dans un article pour Vox, Aja Romano, qui qualifie l’affaire de « jawdropping », littérallement, à en avoir la mâchoire qui tombe, terme qui n’a pas son équivalent en français (et c’est bien dommage), écrit : « Les contours de l’abus étaient bien établis avant la publication de la colonne d’opinion de 2018 pour laquelle Depp intente un procès. Les faits de base de l’affaire ont déjà eu droit à leur procès une fois, puisqu’ils ont été entendus par un tribunal britannique en 2020, le juge ayant donné raison à Heard. » Elle conclue : « Mais les faits de base, bien établis, ne semblent pas avoir d’importance. »

Charlotte Bienaimé a depuis publié un thread pour reprendre chacun des chefs d’accusation retenus contre Depp dans le procès anglais.

« Rappel des faits de violences commis par Johnny Depp que le juge britannique, Andrew Nicol, a considéré vrais à partir des preuves fournies par Amber Heard (elle avait présenté 14 faits mais deux n’ont pas été corroborés) : 

Début 2013 : Johnny Depp a giflé et frappé Amber Heard à terre.

Mars 2013 : Drogué, l’acteur a frappé Amber Heard au point de lui mettre les lèvres en sang.

Juin 2013 : Depp a attaqué Amber Heard avec des verres, allant jusqu’à déchirer sa robe. 

Mai 2014 : L’acteur hurle sur Amber Heard dans un jet privé avant de lui asséner des coups de pied dans le dos et les fesses.

Fin 2014, Depp attrape Amber Heard par les cheveux, la gifle et la pousse au sol lors d’une cure de désintox qu’il suit aux Bahamas. 

Janvier 2015 : Depp hurle, gifle et projette Amber Heard au sol.

Mars 2015 : Pendant 3 jours, Depp s’acharne contre Amber Heard. Bilan : une lèvre ouverte, le nez gonflé et des blessures sur tout le corps. Il l’a étouffée et lui a craché au visage. Leur maison est saccagée. C’est à propos de cet épisode de mars 2015 (cf. tweet précédent) qu’Amber Heard dira avoir eu « peur pour sa vie ». Sa Soeur, Whitney a assisté à certaines des violences.

Août 2015 (lune de miel du couple) : Depp attrape Amber Heard à la gorge et la bloque contre un mur. 

Décembre 2015 : Depp jette une carafe au visage d’Amber Heard, la gifle et la traîne dans l’appartement par les cheveux : il lui en arrache une touffe. Il la frappe à la tête, hurle « Je vais te buter ! » et maintient son visage sur un matelas en la cognant à plusieurs reprises 

Avril 2016 : Depp agresse sa femme lors des célébrations pour sa fête d’anniversaire. 

Mai 2016 : Depp jette un téléphone au visage d’Amber Heard, la blessant à l’œil, avant de lui tirer les cheveux et de la frapper. C’est à la suite de cela que la cour de Los Angeles prononce une ordonnance d’éloignement, contraignant Depp à rester à 100 m d’Amber Heard.

Du côté de Heard, chaque « preuve » tient de l’inexactitude mineure et du complotisme. Le juge anglais aurait été face à un conflit d’intérêt, les bleus que présentait Heard seraient en fait du maquillage, les photos auraient été retouchées, son rire à la fin de la vidéo où il casse toute la cuisine (qui peut aussi bien traduire de son anxiété face à Depp qui se rend compte qu’il est filmé)… Le monde entier scrute ses moindres mouvements pour soutenir qu’elle ment. À l’image de la palette de maquillage, la plus caustique entre toutes. Ce jour-là, l’avocate de Heard avait montré au tribunal un kit de fond de teint pour soutenir que les bleus de Heard avait été recouverts avec du maquillage. La marque du kit a pris parti – aubaine publicitaire vu la médiatisation de l’affaire – et avait affirmé que la palette étant sortie en 2017, Heard n’avait pu s’en servir pour couvrir les bleus entre 2012 et 2016. Immédiatement, la twitto-twitcho-tiktok-sphère et les tabloïds s’étaient enflammés, experts tout droits sortis de NCIS pour dire : Ah ! Prise en flag de mensonge ! Seulement l’avocate n’avait pas affirmé que cette palette avait été spécifiquement utilisée, mais avait pris l’accessoire pour soutenir ses propos. Le monde entier a conclu : « la menteuse s’est trahie ! » 

Chacune de ses attitudes est vue par ce même prisme. Aucun texto, absolument aucun, envoyé par Heard, n’est au niveau de la violence de celui que Depp avait envoyé en 2016 : « Ce qu’elle réclame c’est une humiliation globale et totale. Elle va l’avoir. […] Elle a sucé la queue tordue de Mollusk [une référence à Elon Musk] et il lui a donné des avocats de merde. Je n’ai pas de pitié, pas de peur et pas la moindre once d’émotion envers ce marché aux poissons flasques qui pendouillent, sur-usés, sans intérêt, mous, quelconques, vulgaires, croqueuse de diamant. Je suis tellement content qu’elle veuille se battre !!! Elle va se prendre le mur, et fort !!! »

Le sexisme normalisé a innocenté Depp et fait reculer la cause Me Too

Pour expliquer cela, Romano relève plusieurs facteurs. Selon la recherche, sur Twitter, « une armée de bots répandant une rhétorique favorable à Depp » ont capitalisé sur l’affaire, conjugué au travail soutenu des masculinistes et une partie de la manosphère d’extrême droite. En outre, certains médias conservateurs ont délivré une information biaisée. Selon Vice, la plateforme de Ben Shapiro, le Daily Wire, a investi près de 50 000 dollars pour promouvoir le procès, sur Instagram et Facebook – et dénigrant Amber Heard. Enfin, la parodie, le divertissement, a pris le pas sur les faits. Sur Twitch, Tik Tok, Etsy, le contenu humoristique sur l’affaire afflue et les contours de l’affaire sont brouillés.

Là, Romano parle de « harcèlement en réseau à motivation morale » (morally motivated networked harassment), théorisée par la chercheuse Alice Marwick, selon laquelle « un groupe d’utilisateurs de réseaux sociaux peut justifier n’importe quelle quantité d’abus à l’encontre d’une cible s’il estime que sa cause est moralement juste. » Cela expliquerait, selon Romano, que des millions d’êtres humains dans le monde se soient coupés de leur empathie et humanité pour soumettre une femme qui s’expose dans sa vulnérabilité, à des abus, insultes et autres humiliations publiques.

Elle conclue : « Il n’y a pas de retour en arrière possible. Le verdict du procès est tout à fait hors de propos maintenant. » Selon elle, l’affaire a laissé une marque indélébile et destructrice pour les avancées du mouvement #MeToo. Sa position suit en ce sens celle de The Guardian. Ruth Devision, Directrice Générale de l’organisation caritative Refuge, luttant contre les violences domestiques aux UK, s’exprime quant à la peur des femmes dénonçant les abus, peur que l’affaire n’a fait qu’accroître :

« Une femme qui raconte [ce qu’elle prétend être] son expérience de la violence domestique est en soi traumatisante pour de nombreux survivants. Mais le fait que ce témoignage soit non seulement nié, mais aussi ridiculisé, est profondément préjudiciable et humiliant. Il s’agit d’un véritable procès. L’humour [autour] de ce qui est en fait profondément offensant m’inquiète. »

D’ailleurs, en se perdant dans le feed Twitter haineux déversé en continu sur Heard, un argument revient souvent : les défenseurs de Depp se débattent contre une prétendue tendance à valoriser la parole des femmes dans les affaires de violence domestique. Les tweets sont ponctués par #AbuseHasNoGender. Une telle tendance, juridique, médiatique, n’existe pas. En France seulement, une femme sur dix touchée en 2000, toutes classes sociales confondues (Enveff). Entre 2011 et 2018, 295 000 personnes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles, dont 72% étaient des femmes. Seules 14% d’entre elles ont déposé plainte. En outre, 70 % des plaintes pour viol – 60 % pour les mineures – sont classées sans suite (!)

L’éducation des femmes leur apprend à normaliser la violence

Dans un enregistrement glaçant, on entend Depp, menaçant de se couper les veines, et Heard, le suppliant d’arrêter. « Il y a de l’amour ici, la douleur ne s’en ira pas si tu fais ça, crois-moi » lui dit-elle. Jack Sparrow est visiblement en proie à des démons contre lesquels Heard ne peut rien, dont elle tente de le sauver. Des textos à l’assistant de Depp révèlent son épuisement face aux excès de l’acteur. « C’est un petit garçon perdu, » l’assistant écrit, « et il est désolé. » Heard répond : « Je reste à chaque fois, je me persuade qu’il ira mieux. Et trois mois plus tard, ça recommence. »

L’attitude de Heard est un phénomène bien connu sous le nom du syndrome du St Bernard. Mona Chollet fait référence, dans son ouvrage Réinventer l’amour au terme inventé par la philosophe Kate Manne : himpathy, cette empathie réservé aux hommes qui mènent les femmes à nier leurs propres souffrances. Chollet écrit : « La préoccupation pour le bien-être des hommes qu’on inculque aux femmes les amène à se mettre systématiquement à leur place, elles aussi, au point qu’elles peuvent oublier le mal qu’ils leur font, négliger leur propre sort, faire taire leur propre ressenti. » Heard mentionne dans son papier publié en 2018 avoir internalisé ces codes très jeune. Chollet ajoute : « Comme si une misogynie diffuse, omniprésente dans leur environnement, les avait privées de l’instinct de conservation le plus élémentaire, les amenant à approuver avec passion ce qui les détruit. »

Les commentateurs s’accordent à dire qu’une relation toxique est une dynamique a double sens, car il faut une certaine vulnérabilité pour consentir à en être victime. Mais la violence qu’Heard dénonce est structurelle, elle est symptomatique d’une éducation féminine de l’abandon de soi qui fait l’objet d’une déconstruction avec le mouvement Me Too. À double sens d’accord, mais il y a quand même un nez cassé, une lèvre ouverte et des cheveux arrachés, dissimulés par la maquilleuse quand Heard était passée sur le plateau de James Corden en 2015.

Enfin, Gaby Hinsliff dans The Guardian écrit : « Quel que soit le verdict final dans cette affaire, la réaction du public jette une lumière inquiétante sur la façon dont la misogynie persiste même dans une génération supposée « woke ». » En effet, toute manipulation médiatique et tout embrasement de l’opinion publique prend ses fondations dans une opinion, une peur, une névrose commune. Celle dans laquelle s’enracine ce que subit Heard est une culture patriarcale et sexiste antédiluvienne.

La violence est érotique ?

Je me souviens, plus jeune, saisir la tension érotique à peine dissimulée de la scène de coiffure où les femmes abandonnent leurs cheveux aux lames d’Edward aux Mains d’Argent. Excitées par le risque, elles jouent une scène d’érotisation de la violence. Elles sont séduites par cet être doux victime de sa propre menace. La culture mainstream est envahie de ces scènes où violence et plaisir flirtent, instillant une attraction insidieuse des femmes pour la passion qui fait mal.

L’impunité de la violence est l’une des façons dont s’exprime la culture patriarcale et le sexisme normalisé. Quels qu’en soient les accès, les preuves d’instabilité mentale, la monstruosité dont pourra fera preuve un homme, la tendance naturelle sera à l’indulgence. Il semble même parfois qu’avec perversité, les hommes aillent jusqu’à tester les limites de cette impunité. Contrairement aux femmes, la violence leur est bénéfique.

Les affaires de meurtre hyper-médiatisées commis par des hommes viennent toutes avec leurs lots d’admiratrices : Charles Manson, Dutroux en Belgique, Guy Georges en France… Et Depp ici, et sa foule d’admiratrices qui l’attend des heures durant devant le tribunal. Chollet explique en partie cela par les rôles sociaux convenus et cette confusion entre masculin et violence : « Si la virilité est liée à la force, à la domination, à l’exercice de la violence, alors quoi de plus viril qu’un assassin (…) »

« La violence elle-même est érotisée, » écrit Chollet. Mais pour les hommes uniquement. La violence est un privilège masculin. Je discutais il y a peu avec un homme m’expliquant qu’il ne pouvait pas s’imaginer sortir avec une femme qui a fait de la prison. Quand je lui rappelais que lui-même était allé en prison, il me rétorquait que les femmes qui ont fait de la prison sont folles. « Et pas les hommes ? » je demandais. « C’est différent, » me dit-il.

Mais à Edward, j’ai toujours préféré le drôle et fantasque Jack Sparrow. Cependant, il se pourrait que cette réputation violence et sulfureuse de Depp fasse monter sa popularité. Tous les journalistes sur le sujet s’accordent à dire que Depp a déjà gagné en imposant ce procès à Heard et une humiliation publique mondiale. Sa force de frappe en tant qu’acteur a succès a fonctionné. « La réalité de Depp est devenue la nôtre, » écrit Jessica Winter dans The New Yorker. Pas la mienne, et j’espère, pas la vôtre.

#IStandWithAmberHeard

À partir de cet article, j’ai réalisé un format vidéo que vous pouvez retrouver ici :

3 commentaires sur « La violence qui profite aux hommes : l’affaire Amber Heard contre Johnny Depp »

  1. Magnifique et juste résumé d une affaire qui touche nombre d entre nous toutes!
    Mais combien d Amber sommes nous qu on n écoute pas, dont on doute de la parole, étiquetées comme hystériques et instables pour sauver la réputation des hommes?
    On a pourtant démontré qu il fallait se sauver pour vivre, même sans un sou, sans un meuble, sans biens propres, en attrapant toute main qui se présente, en laissant maison et enfants derrière soi pour ne pas être détruite par la toxicité et d un homme et de sa famille toute entière parfois
    Mais qui vivrait ça par plaisir??!
    Quant à l hystérie et l instabilité, laissez moi rire!
    Ces femme dont je parle ont un moral, une force mentale à toute épreuve
    Amber et son procès font la une
    Parce qu elle est célèbre. Cependant maisons de repos, psys et aides en tout genre seront là après cette infâme épreuve.
    Et tant mieux!
    (Je souhaiterais que toutes les femmes discriminées ne soient pas pauvres)
    Mais quand il faut subir toute cette injustice sur de longs mois voire de longues années, quand il faut en plus aller travailler en étant dévalorisée au fond en tant que mère que femme en tant que fille en tant que sœur aussi, le monde du travail devient lui aussi pénible et cruel
    Comment fait-on, comment faites-vous pour en sortir si ce n est indemne, au moins relativement confiante dans la vie qui attend ?
    Peut-on dans ces conditions psychologiquement ultra violentes voire sadiques envisager un retour à la vie *normale* tôt ou tard ?
    J ai peur de la réponse…

    Aimé par 1 personne

    1. Oui d’ailleurs Amber, quand elle a intenté un procès en 2018, a été menacée de ne jamais re travailler en tant qu’actrice de toute sa vie… Pour retrouver une vie normale, il y a la solidarité entre femmes et notre liberté d’expression. Les féministes se rangent de son côté et affichent leur soutien. C’est déjà ça. Merci pour ce commentaire ❤️

      J’aime

  2. J aimerais que les femmes en général ouvrent les yeux sur ce que vivent leurs sœurs ou consœurs
    Car les féministes prodiguent une violence que je nomme *chronique*aux hommes.
    Ce qui dessert ces femmes pourtant courageuses mais belliqueuses
    Mais comment ouvrir les yeux sur les autres sans ouvrir les yeux sur sa situation personnelle…
    Et c est là que le bât blesse
    La preuve nous ne somme que 2 à commenter ton article ma chère Juliette
    Combien de fois a t il été lu?
    Merci pour ta prise de position en tout cas : la prise de parole, l écriture, l affirmation de ses idées permettent de communiquer et donc d avancer en êtres humains dignes, me semble-t-il

    Aimé par 1 personne

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